Des bâtiments à énergie quasi nulle obligatoires en 2020
Les bâtiments représentent 40% de la consommation énergétique totale de l’Union européenne. Ce chiffre a amené les états membres de l’UE à s’interroger et à réagir pour réduire cette consommation d’énergie. Objectif 2020 : réduire de 20% la consommation énergétique et augmenter d’autant la part d’énergie produite à partir de sources renouvelables.
Objectifs de l’Union Européenne
L’article 9 de la directive européenne 2010/31/UE du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments prévoit que : « Les États membres veillent à ce que, d’ici au 31 décembre 2020, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle ; et qu’après le 31 décembre 2018, les nouveaux bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques soient à consommation d’énergie quasi nulle. »
D’ici 2020 donc, tous les nouveaux bâtiments construits en France, et dans les autres membres de l’UE, devront être à énergie quasi nulle.
Quels types de bâtiments à énergie quasi nulle existe-t-il ?
Les bâtiments à énergie quasi nulle sont des bâtiments qui consomment très peu d’énergie. Parmi eux se trouvent les bâtiments passifs ou encore les bâtiments à énergie positive.
Les bâtiments passifs
Il s’agit de bâtiments qui produisent eux-mêmes une importante partie (voire la totalité) de l’énergie qu’ils consomment. Les bâtiments équipés en panneaux solaires entrent dans cette catégorie.
Les bâtiments à énergie positive (ou BEPOS)
Il s’agit de bâtiments (quelle que soit leur utilisation) qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. On les considère comme le prolongement des bâtiments passifs puisqu’ils possèdent les mêmes caractéristiques de base. La différence est que les BEPOS produisent également de l’énergie supplémentaire qui peut être réinjectée dans les circuits ou encore revendue pour être utilisée dans le réseau électrique.
L’architecture bioclimatique
Tous ces bâtiments utilisent les caractéristiques d’une architecture dite bioclimatique. Ce type d’architecture consiste à étudier l’implantation et l’orientation du bâtiment et de ses pièces. Cela permet de bénéficier au maximum des apports naturels en chaleur et donc de consommer moins d’énergie. Par exemple, les fenêtres seront orientées plein sud alors que les pièces qui ne nécessitent pas de chauffage constant seront installées au nord.
Pour en savoir plus :
- L’article de l’Ademe sur les bâtiments à énergie positive
- Le site energiepositive.info